mardi 24 novembre 2009

Imatges e contes le 28 novembre avec Nature et Découvertes


Le 28 novembre, à 20 h 15, Cave à vin "Vino", à l'entrée de Morlaas, spectacle de "Imatges e contes", avec :

- Matèu Baudoin : musica e cantas
- Coline Hateau : projection
- David Bordes : contes

Pour en savoir plus sur :
http://mymondomix.com/collectifcai/imatgeeconte

Cette soirée est proposée par Nature et Découvertes dans le cadre de son club nature.
Pour participer à cette soirée, il faut être adhérent-e de ce club.
L'adhésion se fait en magasin pour 6 euros, la première activité est offerte. D'autre part, tout le reste de l'année des activités diverses sont proposées.
J'en encadre régulièrement sur des thématiques que je propose et/ou que nous élaborons en commun avec le magasin de Pau.
Et là, chapeau à eux, ils ont décidé de tenter l'aventure d'Imatges e Contes !

Pour plus de renseignements sur le club Nature et Découvertes et participer à la soirée du 28 novembre :
Nature et Découvertes de Pau Pyrénées
Place Clémenceau
64000 PAU
05 59 11 10 30
http://www.natureetdecouvertes.com

Pour se rendre sur le lieu de spectacle :


Hèsta de la Cuja de la Calandreta deu Lis


Nouveau concert d'Alandar !


jeudi 12 novembre 2009

Aupa Kepa Junkera !



Un tròç deu hèra bon Kepa Junkera ! Entà en saber mei :

vendredi 6 novembre 2009

Congrès européen : La transmission naturelle et familiale de la langue occitane et des langues régionales et minoritaires en Europe ...

Un colloque européen sur la transmission naturelle et familiale de la langue occitane et des langues régionales et minoritaires en Europe.

Les 20 et 21 novembre 2009 a Tarba

Programme à lire, télécharger, imprimer, diffuser ici :
http://www.ostaubearnes.fr/agendaweb/colloque_tarbes.pdf

jeudi 5 novembre 2009

Hommage à Roger Lapassade

Lo hialat CyberActeurs


Adishatz monde,
Lo hialat CyberActeurs que perpausa accions simples de har deu son ordenador enlà. Que i a de tot, deu qui'm he har còrda, e d'autes...
Plan segur n'ei pas lo gran cambiament, mes que son d'aqueras causòtas de qui pòden aver importancia si em numèros au har.

Le réseau CyberActeurs propose des actions simples à faire depuis son ordi. Il y a de tout, des choses qui me motivent et d'autres moins....
Bien sur ce n'est pas le grand changement immédiat, mais celà fait partie des petites choses qui peuvent avoir de l'importance si nous sommes nombreux à le faire.


mercredi 4 novembre 2009

Contes à Lacommande le 13 novembre 2009


Vendredi 13 novembre 2009 :

soirée Contes avec

David Bordes et Ladji Diallo


La Commanderie de Lacommande, 21h00


Ladji Diallo:

Né à Paris, mes racines sont restées quelque part entre Gao, près du fleuve Niger et Bobo Dioulasso. A 21 ans, je ressens le besoin de nourrir ces racines pour m'épanouir dans un pays qui est le mien, la France, sur une terre qui n'est pas la mienne. Cette quête d'identité me guide dans les profondeurs de l'Afrique, où l'art et le sacré sont intimement liés.
Je découvre l'héritage des premiers peuples africains fondé sur la cosmogonie qui considère que le tout est un et indivisible, et un est le tout. L'Afrique se révèle peu à peu. Je m'en imprègne, j'en vis et j'en ris.
"La Palabre des Vestibules"
Où nous nous aventurons dans les villages de l'Afrique de l'Ouest.
Où hommes et bêtes auront en partage l'intelligence et la bêtise, l'amour et l'amitié.
Où l'on apprendra comment Tortue battit tous les animaux à la course, comment deux chacals tinrent tête au lion, pourquoi les arbres n'ouvrent plus leur cœur, à quoi servent les "cocos", pourquoi les animaux ne sont pas toujours sensibles à la musique et bien d'autres choses extraordinaires, le tout en suivant les pas de Moussa.
Entre contes et proverbes, paroles et musiques, l'Afrique se révèle peu à peu et nous éblouit.

Renseignements :
La Route des Vins du Jurançon
Maison des Vins et du Terroir du Jurançon
64 360 Lacommande
05 59 82 70 30
contact@vins-jurancon.fr
www.vins-jurancon.fr

Identité nationale, sans papiers ... Quand est-ce qu'on fera appel à l'intelligence ?

Adishatz monde,
Voilà quelques "histoires" parmi des tas d'autres. Renvoyer des gens dans un pays en guerre au mépris de toutes les conventions internationales, au mépris de l'intelligence humaine, voilà où nous en arrivons. Demander aux gens de prouver leur nationalité, voilà où nous en sommes.
Et si on arrêtait de donner du pouvoir à des gens capables de pondre de telles lois, de les appliquer ?

Demandeurs d'asile afghans

Dix-neuf demandeurs d’asile afghans, « évacués » de la "jungle" de Calais le 22 septembre dernier ont été placés en centre de rétention à Nîmes puis libérés par le juge des libertés et de la détention le 28 septembre à minuit.

Depuis, avec l'aide d'associations et de citoyens, ils multiplient les démarches pour pouvoir déposer leur demande d'asile.
Renvoyés de la préfecture du Gard à celle de l'Hérault, après être passés par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), ils attendent toujours de pouvoir accéder à une procédure d'asile normale .La préfecture de l'Hérault exprime son acharnement en voulant les placer délibrement dans une procédure expéditive dans laquelle ces afghans ne pourront pas faire valoir leurs droits.
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson a été aussi sollicité, par diverses associations, en vain...
Nous signataires de la présente pétition, dénonçons vivement le non-respect du droit d'asile et des droits fondamentaux de ces migrants.
Empêcher ces Afghans de demander l'asile dans des conditions normales :
- C'est, les priver des conditions d’accueil décentes qui devraient leur être garanties et les mettre en situation d'échec.
- C’est, les renvoyer vers les passeurs de la « jungle »,
- C'est, préparer leur expulsion vers un pays en guerre et en pleine insécurité.
Nous signataires de la présente pétition demandons, en réparation des nombreux manquements aux droits de la part de l'Etat, la régularisation inconditionnelle des 19 Afghans de Nîmes afin qu'ils puissent bénéficier de l'asile dans l'Etat Français.

http://placeauxdroits.net/petition2/index.php?petition=27


Tatiana de Rosnay rejoint les radiés de la Nation


Par Hubert Artus | Rue89 | 14/10/2009 | 13H51

Une administration tatillonne prive de passeport des Français de plein droit. Témoignage de la romancière Tatiana de Rosnay.


Il y a l'exemple de Marlene S., révélé par Marianne en juillet. Il y a l'exemple du para français Ounoussou Guissé, révélé lundi par Libération. Il y a des exemples de plus en plus nombreux. Comme celui Tatiana de Rosnay. Car, depuis que la famille Ionesco trouva refuge en France, l'absurde est aussi une valeur nationale.
La France, pays de Ionesco et d'Hortefeux
Pensez donc. Une « de ». Un père (Joël de Rosnay), scientifique de renommée mondiale et décoré de la Légion d'honneur. Un patronyme célèbre. Une naissance à Neuilly-sur-Seine. Une carrière de romancière et de reporter connue et primée, une vie tranquille à Paris avec époux et deux grands enfants. A priori, Tatiana de Rosnay n'a de problèmes ni dans la vie ni dans les papiers.
Mais l'absurde, c'est pour tout le monde. La loi, pareil. D'ailleurs, c'est la première chose que dit Tatiana de Rosnay :
« Ce qui m'arrive peut arriver à tout le monde. Mon cas touche de plus en plus de gens, sans que cela se sache. »
Tatiana de Rosnay est née en 1961. Son père est un Français né à l'île Maurice. Sa mère est une Anglaise née à Rome. Devenue Française lors du mariage en 1959, à Paris. Les deux grands-parents maternels sont Anglais. Le grand-père paternel est un Français lui aussi né à Maurice, la grand-mère maternelle est une Russe devenue elle aussi Française par mariage.
Du principe de réalité…
Tout a commencé fin septembre, lorsqu'elle se rend à la mairie du XIVe arrondissement, pour renouveler son passeport afin de partir aux Etats-Unis. Et assister au tournage du film tiré de son roman « Elle s'appelait Sarah », où joue entre autre Kirstin Scott Thomas.
Elle se alors voit répondre qu'il lui faut faire une demande de certificat de nationalité. Elle qui est née en France, de parents français. Qui a toujours eu une carte d« identité française. Et pour qui un passeport a toujours été une formalité.
“ On m'a dit que, selon les nouvelles lois, toute personne née en France de parents français, mais nés à l'étranger, doit prouver sa nationalité. ”
Selon de mystérieuses nouvelles lois, elle n'avait jamais été “ bien française ”. Puisque son père est né sur l'île Maurice, et que sa mère n'est devenue Française que par mariage.
“ Je signale alors que mon mari, lui, est Français. On me répond que mon mariage est trop récent (1987) pour que j'aie pu être Française en me mariant. Et on me demande si tout le monde est ‘ bien Français ’ du côté de mon mari. ”
Quand elle demande si les services municipaux peuvent au moins enregistrer sa demande, on lui rétorque que, “ de toute façon, la demande passera avec une alerte car il y a un doute sur votre nationalité française ”. Doute, alerte. Doute. Alerte. Malaise.
…aux questions de formalités
On lui indique alors qu'elle doit prendre rendez-vous au tout récent Pôle de la nationalité française, nouvelle entité qui regroupe l'ensemble des services de la nationalité depuis le décret n° 2009-561 du 19 mai 2009.
Atterrée, elle se résout à s'y rendre. Car il faut y aller pour se voir remettre… une liste de documents à fournir avant de revenir (voir photo ci-contre). Une liste dingue, qui remonte sur deux générations, et qui en plus “ n'est pas limitative ”.
Après Ionesco, Kafka.
Une romancière qui a travaillé sur la rafle du Vel d'Hiv
On demande à Tatiana de Rosnay de prouver qu'elle n'est pas étrangère. Inique. On demande cela à quelqu'un dont le plus gros succès est “ Elle s'appelait Sarah ”. Un très beau roman qui évoque la rafle du Vel d'Hiv et l'étoile jaune. Et ces Français non-juifs qui ont caché des Juifs, et durent pour échapper à la mort, prouver qu'ils ne l'étaient pas. Ironique. Inique.
Le ministère de la Justice s'appuie sur l'article 30 du Code Civil :
“ La charge de la preuve en matière de nationalité française incombe à celui dont la nationalité est en cause. ”
Mais voilà, cet article est immédiatement contredit par son alinéa 2 :
“ Néanmoins, lorsque la nationalité française ne peut avoir sa source que dans la filiation, elle est tenue pour établie, sauf la preuve contraire si l'intéressé et celui de ses père et mère qui a été susceptible de la lui transmettre ont joui d'une façon constante de la possession d'état de Français. ”
Zone floue.
La spirale
Dans les faits, l'administration est dans son droit : longtemps, montrer ses papiers français suffisait à prouver qu'on avait la nationalité, et le renouvellement d'un passeport était facile. Mais, depuis les lois Pasqua et la carte d'identité informatisée, l'administration a donné de sérieux tours de vis.
Les situations observées récemment sont “ dans la logique de la politique actuelle ”, témoigne Lilia Mhissen, avocate spécialiste du droit des étrangers, “ cela revient à faire du ménage ”. “ Le problème, poursuit-elle, c'est qu'en France la loi n'est pas rétroactive. Même si de nouveaux textes sont en vigueur depuis 1993. ”
On n'avait jamais demandé à Tatiana de Rosnay le moindre certificat de nationalité. Elle aurait pu avoir à fournir un certificat lors de sa première demande post-lois Pasqua. Or, en 1996, lorsqu'elle a fait renouveler son passeport, on ne lui a rien demandé. Aujourd'hui, si.
“ Quand on te demande ainsi de prouver ton identité, c'est de toute ta vie qu'on te rend comptable ”, conclue-t-elle. Certes, ses enfants sont à l'abri. Certes, elle sait très bien qu'elle rentrera dans ses droits.
“ Mais ça va mettre deux mois, et je ne peux pas aller aux Etats-Unis. Et je ne suis pas le seul auteur concerné par ces nouvelles lois. Et mon cas est très banal ! ”
Au fait : le dernier roman en date de Tatiana de Rosnay, “ Boomerang ” (Ed. Héloïse d'Ormesson), est une histoire de passé qui revient en pleine tronche. Si, si.


Récit - Par JEAN-DOMINIQUE MERCHET - Libération le 12 octobre 2009

Renié par la nation


source : http://www.liberation.fr/societe/0101596518-renie-par-la-nation
De retour d’Afghanistan, le parachutiste Ounoussou Guissé, né au Sénégal mais français par son père, se voit contester sa nationalité.
On peut servir dans les paras, revenir d’Afghanistan et se voir contester sa nationalité française devant les tribunaux de la République. C’est le cas du brigadier Ounoussou Guissé, engagé depuis 2002 au 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes (Hautes-Pyrénées). Et c’est également celui de son frère aîné Amara, qui a servi, jusqu’en 2008, au 12e régiment d’artillerie d’Oberhoffen (Bas-Rhin).
Ce mardi 6 octobre, le brigadier Guissé s’est donc présenté à la cour d’appel du tribunal de grande instance (TGI) de Rouen (Seine-Maritime) en uniforme, le béret rouge vissé sur la tête, pour tenter de conserver sa nationalité française. Et donc le droit de continuer à servir dans l’armée de ce qu’il considère être, depuis toujours, son pays. En 2008, Ounoussou Guissé avait gagné devant le TGI, mais la chancellerie a souhaité faire appel. L’affaire est mise en délibéré au 18 novembre.
«Décolonisation». Elle suscite de vives réactions dans la communauté militaire et chez les anciens paras (1). Dans une armée très attachée à la mémoire des tirailleurs sénégalais, l’incompréhension domine, d’autant que les autorités militaires avaient «conseillé» à Guissé de ne pas s’afficher en uniforme au tribunal. Ce qu’il a refusé de faire.
Agé de 29 ans, Ounoussou Guissé est arrivé en France depuis son Sénégal natal à l’âge de 17 ans, munis de papiers français qui lui avaient été délivrés depuis plusieurs années par le consulat de France. Son père, Daouda, avait en effet la nationalité française - et c’est cela qui est aujourd’hui contesté par la justice. «C’est un problème lié à la décolonisation», explique l’avocate du brigadier, Me Cécile Madeline. En 1960, lors de l’indépendance du Sénégal, les personnes d’origine sénégalaise qui résidaient en France pouvaient choisir de garder la nationalité française. C’est ce que fit son père, qui obtint ses papiers en 1962. Rentré au Sénégal, après avoir travaillé une quinzaine d’années dans la région du Havre (Seine-Maritime), Daouda eut des enfants. Ceux-ci étaient donc Français de par le «droit du sang». C’est un citoyen français qui s’est engagé dans l’armée de terre en 2002. Depuis, «l’interprétation de la loi a changé», explique Me Madeline. «Selon la Cour de cassation, il ne suffit plus que la personne ait été domiciliée en France au moment de l’indépendance de son pays, mais il faut que sa famille l’ait été également.» «En quelque sorte, la France dit à ses ressortissants qu’elle s’est trompée en 1960 et qu’on va maintenant retirer la nationalité à leurs enfants…» poursuit-elle.
«Retentissement». Le frère d’Ounoussou est, lui aussi, concerné. Né en 1977, Amara Guissé a également fait une carrière sous les drapeaux. C’est même à son adresse militaire, le 12e régiment d’artillerie, que le tribunal de grande instance de Strasbourg lui a envoyé, en mars 2007, le courrier contestant sa nationalité…
«Sur le plan symbolique, cette affaire est démentielle, inacceptable, affirme Eric Deroo, historien et spécialiste de l’histoire militaire coloniale. Cela revient à dire aux jeunes issus de l’immigration que, même sous l’uniforme français, ils peuvent être mis dehors !L’affaire ne sera pas non plus sans retentissement en Afrique francophone. Que répondrons-nous aux gens qui nous diront que non seulement nous avons tardé à verser les pensions des anciens combattants, mais que l’on va jusqu’à contester la nationalité française à des jeunes qui servent dans notre armée ?»
(1) Comme en témoignent les commentaires sur le blog Secretdéfense de Libération.fr


Un autre cas de la même veine : http://www.laicite-republique.org/spip.php?article1059

Vélos couchés : un constructeur à Oloron Sainte Marie


Un constructeur de vélos couchés à Oloron Sainte Marie, voilà qui est très bien !

http://www.aliaciklo.fr

Le prix peut être un frein c'est vrai, alors si vous avez du temps, et surtout l'envie, allez faire un tour là, vous trouverez quelques clefs pour fabriquer vous-mêmes votre vélo couché :
http://gedeol.over-blog.org/pages/Atelier_velo_couche_a_Oloron-534542.html

Solidaritat dab Jean Yves TORRE

Adishatz monde,

En tornar de vacanças, ua piela de messatges internet... Au miei, un de Laurence qui parla de solidaritat dab un paisan de Corsica. Vista hèit que vau espiar en me tot diser qu'anavi lo suprimir, que ne podem pas tot lèger e... que soi cadut sus l'aperet a solidaritat dab Jean Yves Torre.
Non coneishi pas briga aqueste òmi, mes totun, en espia un drin mei qui ei, que soi segur que podem prener 2 minutas entaus ajudar.

En rentrant de vacances, un tas de messages internet. Au milieu, un de Laurence qui parle de solidarité avec un paysan de Corsica. Vite fait je vais jeter un coup d'oeil en me disant que de toute façon j'allais le supprimer, qu'on ne peut pas tout lire... et je suis tombé sur l'appel à solidarité avec Jean Yves Torre.
Je ne connais pas ce gars, mais quand même, en regardant un peu plus qui il est, je suis sur qu'on peut prendre deux minutes pour les aider.


Tà en saver mei :
http://solidaritejeanyves.blogspot.com/

http://www.lagedefaire.org/agir/La-corse-deploie-ses-ailes

Vous pouvez participer financièrement à l'urgence en adressant un don à l'adresse suivante :

Alain BARINET
Villa Les Roses
23 avenue Colonna D'Ornano
20 090 AJACCIO

Le chèque sera à l'ordre de UTOPIA et en libellant au dos du chèque:
« Solidarité Jean Yves ».