lundi 29 août 2011

Films d'animations...






La crise des ânes

Merci à Christian et Xavier pour cette histoire.


La crise des ânes

Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village.

Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent.
Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.

Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.

Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.

Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.

Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale... On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.

Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée à la sueur de leur front. On les appelle les frères Marchés.

Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants.

Cette histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les villageois. Et vous, qu’auriez-vous fait à leur place ? Que ferez-vous ?

Pour nous retrouver tous sur la place du village

samedi 15 octobre 2011 (journée internationale des indignés), faites déjà passer cette histoire à votre voisin...

hèsta de la hromiguèra !!


lundi 22 août 2011

BD : la guerre des OGM



Hèsta de la husta


L'Anciana Via

L’Anciana Via qu’ei ua passejada fotografica suu vielh camin de hèr de Shalòssa, enter Sent Sever e Dacs ; arron d’estar deishat, qu’ei chic a chic transformat en camin de rondalejada.

Lo men prètzhèit qu’ei de tornar har descobrir las ancianas realizacions deus òmis capvath lo lor paisatge e la lor evolucion au briu deu temps.

Lo camin de hèr de Shalòssa que foncionè sonque de 1899 a 1969. Qu’èra ua via de comunicacion essenciau tad aqueth país, que desserviva ua cordilhèra de vilatjòts sus ua cinquantena de quilomètres. Qu’èra ua òbra d’art, hèita tà tiéner centenats d’annadas, qu’estó pro lèu davantejada per la rota.

Aquestas fòtos dab lo tractament en negre e blanc que son la traduccion deu men sentit, de la mia emocion quan camini a l’escadut deus encontres, au parat de las òras, deu temps, de las sasons. Lavetz, que soi com en un saunei, delà lo present e la realitat.

Lo men caminament qu’ei ligat ad aquera tèrra qui ei mia, Shalòssa, au còr de las Lanas de Gasconha.

Kalou Foix

L’Anciana Via est une balade photographique sur l’ancienne voie ferrée de Chalosse, entre Saint Sever et Dax qui, après son abandon, est peu à peu transformée en chemin de randonnée.

Mon envie est de faire redécouvrir les anciennes réalisations humaines dans leur environnement paysager et leur évolution au fil du temps.

La voie ferrée de Chalosse n’a fonctionné que de 1899 à 1969. C’était une voie de communication essentielle pour ce pays, elle desservait toute une ribambelle de petits villages sur une cinquantaine de kilomètres. C’était un ouvrage d’art conçu pour durer des centaines d’années qui a été très vite supplanté par la route.

Ces photos et leur traitement en noir et blanc sont la traduction de mon ressenti, de mon émotion lorsque je marche au hasard des rencontres, quels que soient l’heure, le temps, la saison. Je suis alors comme dans un rêve, déconnectée du présent et du réel.

Ma démarche est très en lien avec cette terre qui est la mienne, la Chalosse, au cœur des Landes de Gascogne.

Kalou Foix

118 paginas – 20 x 20 – 2011 – 15 € – ISBN 978-2-86866-084-8


Contes atal

Dins la dralha dels Fablèls calhòls, pareguts fa bèl temps, los Contes atal amassan 23 contes a l'encòp risolièrs e calhòls. Escrits per Antonin Perbòsc (1861-1944), grand contaire e grand amassaire de contes, de cap a la primièra guèrra mondiala, los tèxtes aicí publicats nos fan descobrir una part de çò que demorava tròp sovent escondut dins los recuèlhs dels folcloristas. Interdit qu'èra als cuols cosuts coma lo pater als ases.
Crotzament entre contes populars e tèxtes de tradicion literària, los Contes atal son per l'autor – e pel legeire – jòc e fèsta de lenga coma de cuols. Un recuelh demorat fins ara inedit.
Lexic occitan-francés
Acompanhat d'un CD (Tèxtes dits per Robèrt Martí)

CODE Béarn


http://www.codebearn.org/

Pour l'abandon du projet de tracé de nouvelle voie entre Pau et Oloron.

Les photos de Christine


Le très joli site de photos de Christine Drouillard

http://cd64.jimdo.com/

Et pour se présenter, elle le fait très bien toute seule :

La photographie, c’est une pause pour la pose, un arrêt pour mieux contempler la vie qui nous anime. C’est percevoir le minuscule pour le rendre majuscule. Souvent un partage, toujours une rencontre avec des personnages, des lieux insolites, des moments intimes qui nous dévoilent des petits riens remplis de sensations, la photographie, c’est un voyage pour explorer la richesse des couleurs et des matières, une danse entre ombres et lumières…

J'aime la photo, parce qu'elle permet de révéler la beauté, l'insolite, la poésie, le souvenir, le rêve, l'imaginaire ou tout simplement la réalité qui nous entoure.

Enfant, je voulais être Reporter Photographe.

Ma passion pour la photographie ne m’a jamais quittée.

Les techniques ont changées, mais mon plaisir est resté intact.

La photographie, c'est ma passion, et si parfois j'éxagère, je sature, je fabule, c'est pour mieux vous emporter dans ma vision délirante.

J'espère que vous rêverez et dériverez, dans les méandres de mon univers inspiré....

Bon voyage et merci.





samedi 13 août 2011

Camin de la Mongeta 2011


Lèu, lèu....
Bientôt...

blog de la première itinérance de l'été


Hèit !! Acabat lo blòg deu purmèr viatge d'aqueste estiu.

Fait !!! Fini le blog de la première itinérance de cet été.

http://aberouat2011itinerance1.blogspot.com/