mercredi 30 novembre 2011

Domaine Montesquiou

Un vin deus bons hèit per monde deus bons !!!





VIA CAMPESINA


VIA CAMPESINA

L'unité parmi les paysannes et les paysans

La Via Campesina est le mouvement international qui rassemble des millions de paysannes et de paysans, de petits et de moyens producteurs, de sans terre, de femmes et de jeunes du monde rural, d'indigènes, de migrants et de travailleurs agricoles… Elle défend l'agriculture durable de petite échelle comme moyen de promouvoir la justice sociale et la dignité. Elle s'oppose clairement à l'agriculture industrielle et aux entreprises multinationales qui détruisent les personnes et l'environnement.

La Via Campesina regroupe environ 150 organisations locales et nationales dans 70 pays d'Afrique, d'Asie, d'Europe et des Amériques. En tout, elle représente environ 200 millions de paysannes et de paysans. C'est un mouvement autonome, pluraliste et multiculturel, sans affiliation politique, économique ou autre.

Un mouvement né en 1993

La Via Campesina a été crée par un groupe de représentants et représentantes d'organisations paysannes provenant des quatre continents lors d'une rencontre en 1993 à Mons, en Belgique. A l'époque, les politiques agricoles et l'industrie agroalimentaire entraient dans un processus de mondialisation et les petits producteurs devaient développer une vision commune et lutter pour la défendre. Les organisations paysannes voulaient que leur voix soit également reconnue et souhaitaient participer directement aux décisions qui affectaient leur quotidien.

La Via Campesina est maintenant reconnue comme acteur central dans les débats sur l'alimentation et l'agriculture. Elle est écoutée par des institutions telles que la FAO et le Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, et elle est largement reconnue par d'autres mouvements sociaux tant au niveau local que global.

Mondialisons la lutte, mondialisons l'espoir!

La Via Campesina s'enracine dans un profond sentiment d'unité et de solidarité entre les petits et moyens producteurs agricoles du Nord et du Sud. L'objectif principal du mouvement est de réaliser la souveraineté alimentaire et de mettre fin au processus destructeur de l'économie néolibérale. Le mouvement est basé sur la conviction que les paysannes et les paysans, les pêcheurs traditionnels, les éleveurs pastoraux et les peuples indigènes, qui forment près de la moitié de la population mondiale, sont capables de nourrir leurs communautés et la planète d'une manière durable et saine. Les femmes jouent un rôle crucial dans le travail de La Via Campesina. Selon la FAO, les femmes produisent 70% de la nourriture sur la planète mais elles sont marginalisées et opprimées par le néolibéralisme et le patriarcat. La Via Campesina lutte contre toutes les formes de violence faites aux femmes.

En défense de la souveraineté alimentaire

La Via Campesina a lancé l'idée de la "souveraineté alimentaire" au Sommet mondial de l'Alimentation en 1996. Cela a donné naissance à un mouvement populaire global porté aujourd'hui par une grande diversité de secteurs sociaux tels que des communautés urbaines défavorisées, des associations de défense de l'environnement et des consommateurs, des organisations de femmes, de pêcheurs traditionnels, d'éleveurs pastoraux et beaucoup d'autres. La souveraineté alimentaire est également reconnue par plusieurs institutions et gouvernements.

La souveraineté alimentaire est le droit des peuples à une alimentation saine et culturellement appropriée produite avec des méthodes durables, et le droit des peuples de définir leurs propres systèmes agricoles et alimentaires. Elle place au cœur des systèmes politiques et alimentaires les aspirations, les besoins et les moyens de subsistance de ceux qui produisent, distribuent et consomment des aliments, plutôt que les exigences des marchés et des entreprises multinationales.

La souveraineté alimentaire accorde la priorité à la production et à la consommation alimentaires locales. Elle développe un modèle de production paysanne durable qui favorise les communautés et leur environnement. Elle donne en outre le droit aux pays de protéger leurs producteurs et productrices des importations à bas prix et elle leur permet de contrôler leur production alimentaire. Elle garantit que les droits d'utiliser et de gérer les terres, les territoires, l'eau, les semences, le bétail et la biodiversité soient aux mains de celles et ceux qui produisent les aliments et non pas sous le contrôle de l'industrie agro-alimentaire. La mise en place d'une véritable réforme agraire est l'une des priorités principales du mouvement paysan.

La souveraineté alimentaire se présente maintenant comme l'une des réponses les plus crédibles aux crises actuelles de l'alimentation, de la pauvreté et du climat.

Une structure décentralisée

La Via Campesina est un mouvement populaire de masse dont la vitalité et la légitimité proviennent d'organisations paysannes de base. Le mouvement s'organise de façon décentralisée au sein de 9 régions. La coordination entre les régions est gérée par le Comité de Coordination International qui est constitué d'une femme et d'un homme élus par les organisations membres de chaque région. Le secrétariat opérationnel international se déplace selon une décision collective prise tous les 4 ans par la Conférence Internationale. Il est passé de la Belgique (1993-1996) au Honduras (1997-2004) pour s'installer ensuite en Indonésie jusqu'en 2013.

Le mouvement est financé par les contributions de ses membres, des dons privés et par le soutien de certaines ONG, fondations et autorités locales ou nationales.

Joignez-vous aux actions!

  • 8 mars: Journée internationale des femmes
    La Via Campesina se joint aux mouvements de femmes et aux mouvements sociaux du monde entier pour exiger des droits égaux pour les femmes.
  • 17 avril: Journée mondiale des luttes paysannes
    Des centaines d'actions directes, d'activités culturelles, de conférences, de projections de films, de débats, de marchés paysans, de manifestations… sont organisés par un grand nombre de groupes, communautés ou organisations.
  • 10 septembre: Journée de lutte internationale contre l'OMC
    En commémoration du sacrifice de M. Lee Kun Hae, paysan Coréen qui s'est immolé durant une manifestation contre l'OMC à Cancun, au Mexique en 2003. Il portait une banderole qui disait “l'OMC tue les paysans”.

Visitez notre site web, inscrivez-vous à notre liste d'informations, visionnez nos vidéos et faites un don sur www.viacampesina.org

Confiscation des semences...


Communiqué de presse de la Confédération Paysanne Aquitaine


Lundi noir pour les paysans : La loi du 28 novembre 2011 instaure la confiscation des semences aux paysans.


Ce 28 novembre 2011 fera date dans l'histoire de la paysannerie française.

C'est une Assemblée Nationale quasi déserte qui a scellé le sort des semences de ferme.

Malgré de nombreux amendements apportés par les députés de l'opposition (PS-Verts-PC) favorables aux positions des agriculteurs ; la majorité présidentielle UMP en tête a pesé de tout son poids pour faire passer en force la loi sans modification. Nicolas Sarkozy représenté en séance par Bruno Le Maire et les élus de la majorité présidentielle sont aujourd'hui les seuls responsables d'une loi qui livre les agriculteurs au diktat et au racket des firmes semencières.

La Confédération Paysanne d'Aquitaine s'insurge contre ce nouveau cadre législatif qui impose un système de royalties au profit des semenciers étendu à toutes les variétés auto-produites à la ferme, y compris celles utilisées par les éleveurs. Outre la confiscation des semences aux paysans, cette loi abandonne les collections de semences publiques à des organismes contrôlés uniquement par l'industrie de la semence. Sous couvert de réglementer les échanges en vue de la sélection variétale sera décidé l'interdiction pure et simple d'échanges de semences entre agriculteurs. Pour la Confédération Paysanne cette loi dépossède l'agriculteur de ses pratiques paysannes qui seront considérées dorénavant comme illicites. Le paysan est livré à un marché captif et s'il ne se soumet pas à ces nouvelles règles il est considéré comme contrefacteur punissable par la loi.

La Confédération Paysanne, dénonce une loi qui verrouille l'accès et la diffusion de ressources génétiques entre paysans. Elle le prive d'outils indispensables à l'autonomie des fermes au plus près de leurs besoins et à l'innovation. Le syndicat paysan s'inquiète de ce dispositif de taxes nouvelles qui va grever le revenu des agriculteurs.

La Confédération Paysanne est décidée à ne pas en rester là. Elle se prépare à engager des recours juridiques et envisage des actions syndicales autour du refus de payement.

Pour répondre au message d'hostilité adressé par la majorité présidentielle, la Confédération Paysanne invite les paysans, ainsi que l'ensemble des citoyens, à sanctionner, aux prochaines législatives, les députés qui ont failli à leur devoir de défense de la Souveraineté Alimentaire en abandonnant les paysans.

jeudi 24 novembre 2011

Manifestacion tà l'occitan lo 03 de març de 2012 a Tolosa !


arEVA

C'est vrai quoi, ils ont raison Hollande, Sarkozy, Marine Le Pen, EDF, Areva, le MEDEF... Nos enfants aussi ont le droit d'avoir un Tchernobyl ou un Fukushima rien qu'à eux pour Noël.

Rions-en... en espérant en pleurer le plus tard possible.

Pau-Auloron

Lutte contre la LGV

Communiqué de Libertat! Tolosa (Òc e fr)

Yolanda Barcina, presidenta de la Comunautat Forau de Navarra, qu'esto entartada tà protestar contra la LGV/TAV/AHT a l'encastre de la sisa de la CTP (Comunautat de Tribalh deus Pirenencs) lo 27 d'octobre de 2011 au Conselh Regionau Midi Pirenenc. Seguida a aquesta accion de dus militants de Libertat! (Esquèrra Revolucionària d'Occitània) que son convoquats au commissariat centrau de Tolosa, lo 28 de noveme qu'arrriva, a partir de 9h. Que raperam que los tres entartaires, deu movement d'insosmission basco Mugitu, qu'estón convocats a l'Audiencia Nacionau (lo tribunau suprème de l'Estat espanhòu). Lo procuror qu'a demandat entre 4 e 6 anadas de preson. Tad moment, que son en libertat susvelhada dab interdiccion de quitar lo territòri.

Libertat!, que torna afirmar la soa oposicion fèrma taus projectes deus LGV/TAV/AHT e a totas suber-infrastructura(TCP, E7, etc.), ne servan sonque las interès deus capitalistas. Qu'assegurar tanben lo noste sostien inconditionau taus camaradas de Mugitu.

Qu'aperam a un acamp davant lo comissariat centrau de Tolosa, lors de l'audicion deus militants de Libertat! aqueste diluns lo 28 de noveme a partir de 9h. Que sera l'occasion d'assolidar la nosta oposicion tad aquestas infrastructuras e taus projects de Grand Tolosa, inutiles et costós. Que pensam aquestas milliards que devan servir a las classas popularas tocadas per la crisi deu capitalisme.

NON A LA GRANDA VERGONHA!


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Yolanda Barcina, présidente de la Communauté Forale de Navarre, a été entartée pour protester contre la LGV/TAV lors de la séance plénière de la CTP (communauté de travail des Pyrénées) le 27 octobre 2011 au Conseil Régional Midi Pyrénées. Suite à cette action, deux militants de Libertat! (gauche révolutionnaire d'Occitanie) sont convoqués au commissariat central de Toulouse, le 28 novembre prochain à partir de 9h. Nous rappelons que les trois entarteurs du mouvement d'insoumission basque Mugitu ont été convoqués à l'Audiençia Nacional (le tribunal suprême de l'État espagnol). Le procureur demande entre 4 et 6 ans de prison. Pour le moment ils sont en liberté surveillée avec interdiction de quitter le territoire.

Libertat! rappelle son opposition ferme au projet des LGV/TAV/AHT et à toute super-infrastructure ne servant que les intérêts des capitalistes et rappelle son soutien inconditionnel aux camarades de Mugitu.

Nous appelons à un rassemblement devant le commissariat central de Toulouse lors de l'audition des militants de Libertat! ce 28 novembre à partir de 9h. Ce rassemblement sera l'occasion de réaffirmer notre opposition à ces infrastructures et aux projets tel que le Grand Toulouse, inutiles et coûteux. Nous pensons que ces milliards devraient servir aux classes populaires touchées de plein fouet par la crise du capitalisme.

NON A LA GRANDA VERGONHA!

Pour plus de renseignements :

http://libertatlengadoc.wordpress.com/


Video de l’action


De l'informations et des analyses sur ce que sont les LGV et sur les luttes de résistance :

Voies Nouvelles

mercredi 23 novembre 2011

Un dessenh animat en occitan

Adishatz,
Un dessenh animat en occitan d'espiar dinc au 24 de deceme a gratis :


Qu'ei tanben possible deu comandar en DVD en contactar Vistedit.

Siatz l@s de qui cau !!

Verticualidad


mardi 22 novembre 2011

Augmentation du prix de l'eau


Prix de l'eau : Le débat entre régie publique et délégation au privé du service de l'eau ne va pas manquer de rebondir. Car l'enquête laisse apparaître un net avantage de prix du côté du service public : 3,36 €/ m³ pour l'ensemble eau et assainissement dans les communes de moins de 5 000 habitants, contre 4,24 €/m³ quand il est délégué à un opérateur privé.

Lire l'article de Sud Ouest


Marrant, hier soir on a regardé le documentaire Un autre monde est possible, et une dame des Philippines explique que suite aux plans de la Banque Mondiale et du FMI l'eau a été privatisé. Au début, baisse des tarifs. Très bien. Puis au bout de 5 ans, augmentation des tarifs. Et 10 après la privatisation de l'eau, les tarifs sont 4 à 5 fois plus chers qu'avant !

lundi 21 novembre 2011

MRAP


La stratégie du Choc


C'est la crise, c'est la crise, c'est la crise, c'est la crise, c'est la crise etc.....

(Re)mettre la tête dans ce bouquin ou ce DVD est d'actualité !!!

Encore un pas...

« Nous emboîtons toujours le pas des autres »

Encore un pas vers « l’en haut ». Se déplacer, franchir un col, s’encorder. S’immiscer au cœur d’un monde minéral, arriver au sommet. Encore un pas en compagnie. Encore un pas vers soi…

L’ascension, loin d’être seulement sportive, est intérieure. Sur les traces des passeurs, s’écrivent des fils singuliers. Les chemins suivis ou inventés révèlent des rencontres : l’amitié en est le sel, la beauté une éthique.

Douze auteurs : autant de plumes, de regards, et de confidences. Œuvre collective en forme d’abécédaire,
«Encore un pas »
est un recueil original agrémenté d’illustrations sensibles, archives familières d’une mémoire pyrénéenne vivante. Un puzzle lumineux s’agence avec le relief d’une nouvelle cohérence : celle de l’intimité montagnarde partagée…

L’un après l’autre, nos pas s’engagent sur la même voie, celle d’une cime subjective à atteindre pour chacun.


Distribué dans les librairies pyrénéennes début décembre et commande possible par internet chez l’éditeur.

mardi 15 novembre 2011

un film d'animation en occitan en DVD

"Patata e los amics d'òrt"

Que son quate amics (Patata, Carròta, Brocòli e Pòc) qui se'n van a la recèrca deus autes legumes desapareshuts de l'òrt.
Un navèth monde que’s va obrir ad eths.
Lo doblatge d'aqueth filme d'animacion qu'ei estat realizat per l'associacion « Conta'm » dab lo sostien deu Conselhs Regionaus d'Aquitània e de Mieidia-Pirenèus.
Cada personatge qu’incarna ua varianta de l'occitan (lengadocian, gascon, lemousin) dab las votz de Joan-Francés Tisnèr, Silvan Carrèra, Ives Durand e Natalia Robèrt.
L'InÒc Aquitània qu'arcuelhó dens los locaus deu Castèth d’Este lo casting entau doblatge deu filme.

Prètz 17,30€ (15€+2,30€ de pòrt)
Que podetz comandar lo DVD a l'adreça seguenta :
VISTEDIT
B.P 50486 64238 LESCAR Induspal Cedex
Tèl: 05 59 81 02 59

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Ce sont quatre amis (Patata, Carròta, Brocòli et Pòc) qui partent à la recherche des autres légumes disparus du potager.
Un nouveau monde va donc s'ouvrir à eux.
Le doublage de ce film d'animation a été réalisé par l'association « Conta'm » avec le soutien des Conseils Régionaux d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées.

Chaque personnage incarne une variante de l'occitan (languedocien, gascon, limousin) avec les voix de Joan-Francés Tisnèr, Silvan Carrèra, Ives Durand et Natalia Robert.
L'InÒc Aquitània avait accueilli dans ses locaux du Château D’Este le casting pour le doublage du film.

Prix 17,30€ (15€+2,30 de frais de port)
Vous pouvez commander le DVD à l'adresse suivante:
VISTEDIT
B.P. 50486
LESCAR Induspal Cedex
Tèl.: 0559810259

lundi 14 novembre 2011

dimanche 6 novembre 2011

Un très bon livre !


Destruction massive - Jean Ziegler par EditionsduSeuil

Destruction massive
Géopolitique de la faim

Jean Ziegler

Date de parution 13/10/2011

Essais (H.C.)

352 pages - 20 € TTC

Toutes les cinq secondes un enfant de moins de dix ans meurt de faim, tandis que des dizaines de millions d’autres, et leurs parents avec eux, souffrent de la sous-alimentation et de ses terribles séquelles physiques et psychologiques.

Et pourtant, les experts le savent bien, l’agriculture mondiale d’aujourd’hui serait en mesure de nourrir 12 milliards d’êtres humains, soit près du double de la population mondiale. Nulle fatalité, donc, à cette destruction massive. Comment y mettre fin ?

En prenant d’abord conscience des dimensions exactes du désastre : un état des lieux documenté, mais vibrant de la connaissance acquise sur le terrain par celui qui fut si longtemps en charge du dossier à l’ONU, ouvre le livre. Il s’agit tout aussitôt de comprendre les raisons de l’échec des formidables moyens mis en œuvre depuis la Deuxième Guerre mondiale pour éradiquer la faim. Puis d’identifier les ennemis du droit à l’alimentation. Pour saisir enfin le ressort des deux grandes stratégies à travers lesquelles progresse à présent le fléau : la production des agrocarburants et la spéculation sur les biens agricoles.

Comme toujours avec Jean Ziegler, la souffrance a un visage, l’oppression un nom, et les mécanismes à l’œuvre sont saisis dans leur application concrète.

Mais l’espoir est là, qui s’incarne dans la résistance quotidienne de ceux qui, dans les régions dévastées, occupent les terres et opposent le droit à l’alimentation à la puissance des trusts agro-alimentaires. Ils attendent de nous un indéfectible soutien.

Au nom de la justice et de la dignité de l’Homme.

Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation de 2001 à 2008, Jean Ziegler est aujourd’hui vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Professeur émérite de sociologie à l’Université de Genève, il a consacré l’essentiel de son œuvre à dénoncer les mécanismes d’assujettissement des peuples du monde. Récemment : L’Empire de la honte (2005) et la Haine de l’Occident (2008).

mercredi 2 novembre 2011

un navèth libe en occitan taus joens


Joan Miquèu Dordeins vient de sortir "Lo Pacte", un tout nouveau roman, en gascon, à destination des adolescents (et des autres...). Cet ouvrage est joliment agrémenté des peintures à l'huile de Sylvie Hébrard. "Lo Pacte" a obtenu le deuxième prix du concours de littérature jeunesse de l’IEO.

Ce livre d’aventure aux accents du Moyen-Age s’adresse à tous ceux qui voudraient être dépaysés ! : "Une attaque d’hommes à casque, la vie de Garmon chavire, orphelin il sera enrôlé dans l’armée du seigneur de Lamothe pour honorer le pacte... Une aventure au temps des chevaliers où les princesses et les seigneurs se dévoilent au cours de l’intrigue".

144 p. 10,5 x 18,5 cm. 8,00 € - En occitan gascon

Dus mots de letra, lo DVD

mardi 1 novembre 2011

Lo Bearn qui shiula ! Le Béarn qui siffle !


On entend souvent parler des siffleurs d'Aas en Béarn. Au passé.
Et récemment rencontre avec des passionnés passionnants qui m’apprennent que la langue sifflée se conjugue au pluriel. Il en existe aux Canaries, en Turquie, en Grèce. Et que là-bas on en parle au présent et au futur.
Et ces passionnés passionnants se sont mis en tête de parler eux aussi de l'avenir des siffleurs du Béarn au présent et au futur.
Et ils se sont mis à parler... en sifflant...

Une première rencontre sur le blog de l'association.

Je pense que nous en reparlerons !

STOP AUX LGV !


STOP AUX LGV!

STOP A LA POLITIQUE PRODUCTIVISTE DE LA CTP!

Le mouvement de désobéissance au TGV Mugitu! du Pays Basque Sud, en lutte contre l‘imposition des projets de LGV dénommés le “Y basque” et le couloir navarrais de grande vitesse”, avec le soutien du mouvement occitan Libertat, dénonce le caractère productiviste de la CTP et des gouvernements régionaux et étatiques qui promeuvent sans cesse la construction de grandes infrastructures (LGV, autoroutes, aéroports…) qui entrainent un grave impact écologique, économique et social tout au long des Pyrénées et au Pays Basque.


La CTP (Communauté de Travail des Pyrénées) réunie aujourd'hui a Toulouse est une organisation “transfrontalière” qui regroupe toutes les régions des deux versants des Pyrénées, aussi bien l’ Andorre comme les trois régions situées sous administration française et les quatre communautés autonomes sous administration espagnole, y compris la Communauté Autonome Basque et la Communauté Forale de Navarre. Tous les deux ans la CTP organise une conférence sur les “Communications Pyrénéennes” et le thème “étoile” de cette année est “L’interconnexion des Lignes à Grande Vitesse (LGV) dans les Pyrénées”. En plus, la présidente navarraise Yolanda Barcina va prendre aujourd'hui le relai de la présidence de la CTP pour les deux prochaines années. C’est donc l’occasion de dénoncer l’ imposition des projets TGV en Euskal Herria.

Pour les autorités de la CTP, les Pyrénées ne sont qu’ une barrière et un “goulot d’étranglement” qui entrave les flux de marchandises et les affaires; leur défi recherche de façon permanente un spectaculaire accroissement des trafics et la “perméabilisation des Pyrénées”, qui n’est autre chose que de transformer cette cordillère en un gigantesque “gruyère” traversé de part et d’autre par de grandes infrastructures de connexion entre les grands centres d’affaires. Dans la CTP, nous voulons dénoncer notamment la Communauté Autonome Basque et la Communauté Forale de Navarre, entêtées à imposer les projets du “Y basque” et du couloir navarrais au moment même où les projets de grande vitesse, étant ruineux et destructifs, sont remis de plus en plus en question dans les états espagnol et français, sinon abandonnés par exemple au Portugal.

La construction des LGV et des grandes infrastructures n’est qu’une fuite en avant dans l’actuel modèle de développement capitaliste qui nous mène à une crise globale, écologique, économique et sociale. L’énorme gaspillage de ressources publiques dans les LGV rapporte des gros bénéfices à la banque et aux entreprises du BTP ainsi qu’aux dirigeants d’une classe politique corrompue, alors que nous subissons des réductions constantes dans les budgets d’Éducation, Santé, pensions et assistances sociales. Le TGV est d’autre part un moyen de transport élitiste destiné aux classes dirigeantes, alors que le réseau ferroviaire classique accessible à toute la population est démantelé. Il est donc évident que le TGV contribue à augmenter les inégalités sociales et fait que l’endettement et la crise s’aggravent. En plus, les LGV sont imposées aux populations sans aucune participation sociale à la prise des dédisions. Tout au contraire, la désinformation, la manipulation, l’autoritarisme et l’usage de la force que font les gouvernements pour imposer les LGV sont manifestes, comme cela arrive au Pays Basque, au Val de Suze et dans d’autres lieux en Europe.

Il est temps d’arrêter les LGV et les grandes infrastructures pour rechercher des solutions dans une transformation profonde de la société. Il est nécessaire de réduire le transport motorisé en promouvant un modèle économique et social qui fasse de la proximité et de l’autosuffisance, ainsi que du respect des décisions et des formes d'auto-organisations des peuples, une priorité.

Pour tout cela, nous exigeons l’arrêt immédiat des travaux du “Y basque” et l’abandon du projet du couloir navarrais, ainsi que nous manifestons notre solidarité avec la croissante opposition que soulèvent ces projets LGV en Occitanie: ¡LGV, ni ici ni ailleurs!

Ua Carta interregionau entà l' occitan

Ua Carta interregionau entà l' occitan

(texte en français ci-dessous)

Au parat de l’amassada plenèra deu 24 d’octobre passat, la region Aquitània qu’a adoptat la Carta de cooperacion interregionau e transfrontalèra de desvelopament de la lenga occitana
. Lo conselhèr regionau d’Aquitània David Grosclaude que ns’assabenta « d’ua purmèra dens l’istòria de la politica lingüistica entà la lenga occitana ».

Las reconeishenças constitucionaus e legaus adoptadas aqueras darrèras annadas en França, en Itàlia e en Espanha que balhan a las institucions publicas l’obligacion de har tot entà la preservacion e de la transmission de las lors lengas e patrimònis. Aquesta carta que balha l’escadença d’obrar entà la sauvaguarda e lo desvolopament de l’occitan.
En signant, las regions que s’engatgan dens un « partenariat » interregionau e transfrontalèr tà la tempsada 2011-2014, en hargar un quadre d’accions e ua armonizacion de las lors intervencions mes tanben d’establir bèths projèctes a l’entorn de l’aprenedissatge de la lenga, de la visibilitat publica de l’occitan, deus mèdias, de las industrias culturaus, de l’espectacle viu, d’apèrs lingüistics (com la creacion d’ua institucion de regulacion de la lenga occitana), deus patrimònis (materiaus e immateriaus) e de l’avaloracion d’aquestas politicas.
Dens las setmanas qui arriban lo tèxte que serà votat per tres regions de mei : Mieidia-Pirenèus, Lengadòc-Rosselhon e Ròse-Aups. Aquèra Carta que serà ubèrta a las signaturas de totas las regions pertocadas, en França, en Espanha e en Itàlia.

La carta desempuish lo site de l'Institut Occitan

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Une charte interrégionale en faveur de l’occitan


Lors de la séance plénière du 24 octobre dernier, la Région Aquitaine a adopté la Charte de coopération interrégionale et transfrontalière de développement de la langue occitane. Le Conseiller Régional d’ Aquitaine David Grosclaude rappelle qu’il s’agit d’ « une première dans l’histoire de la politique linguistique en faveur de la langue occitane ».

Les reconnaissances constitutionnelles et légales adoptées ces dernières années en France, en Italie et en Espagne confèrent aux institutions publiques le devoir d’œuvrer en faveur de la préservation et de la transmission de leurs langues et patrimoines. Cette charte permet ainsi d’œuvrer à la sauvegarde et au développement de l'occitan.
En signant, les Région s’engagent dans un partenariat interrégional et transfrontalier pour la période 2011- 2014, en définissant un cadre d'action et une harmonisation de leurs interventions ainsi qu’à mettre en œuvre de grands projets autour de l’apprentissage de la langue, de la visibilité publique de l’occitan, des médias et des industries culturelles, du spectacle vivant, d’ outils linguistiques (comme la création d’une institution de régulation de la langue occitane), des patrimoines (matériels et immatériels) et de l’évaluation des ces politiques.
Dans les prochaines semaines ce texte sera adopté par trois autres région : Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes. Cette charte sera ouverte à la signature de toutes les régions concernées, en France, en Espagne et en Italie.

Lire la charte depuis le site de l'Institut Occitan