mercredi 29 août 2012

Cantèra au Lis !

Vous aimez chanter,
Vous aimez écouter chanter,
Alors rejoignez nous à la

CANTèRA*
de LYS

le Vendredi 7 Septembre à partir de 19h30 à la Maison pour Tous


Animation Quilles de Neuf et participation aux tirs possible, ouverte à tous.


Entrée libre Buvette et Sandwichs sur place



* Définition de Cantèra :
C Chants
A Ambiance
N Néophyte
T Traditionnels Béarnais et Français
è Entre Nous
R Rendez vous
A LYS

La Libre Pensée attaque la Calandreta Lemosina

En Limousin les pisses-vinaigres de la Libre Pensée ont trouvé une occupation : s'en prendre à la Calandreta.

Personne n'a un ballon à leur offrir pour qu'ils jouent à autre chose ?

Sinon, il est aussi possible de réagir, voilà de la matière ci-dessous :
 
Article suu Jornalet (en occitan)

Point de vue depuis la Bretagne (en français)

Lo site de la Calandreta Lemosina

Manifeste affirmant le caractère un et divers de la langue d'Oc

Manifeste affirmant le caractère un et divers de la langue et de la culture d’Oc

Les signataires de ce manifeste tiennent à affirmer qu’ils constatent les faits précisés ci-après, et sur lesquels une certaine confusion est parfois entretenue :
- La langue d’Oc ou langue occitane est une langue romane qui s’est développée à partir du bas latin entre les Alpes et les Pyrénées sur un territoire englobant le tiers sud de la France ainsi que des vallées du Piémont italien et le Val d’Aran en Espagne. Comme toutes les langues elle possède de nombreuses variétés régionales qui sont autant de richesses et font qu’on peut la subdiviser en dialectes : le Provençal, le Gascon, le Nord-Occitan (Limousin, Auvergnat et Vivaro-Alpin) et le Languedocien …

- L’intercompréhension générale entre ces variétés pour un locuteur qui maîtrise correctement l’une d’elles se fait sans difficulté, dans cet espace d’oc il n’a nullement besoin d’interprète ! Toutefois, le fait que cette langue n’ait jamais été la langue d’un ensemble politique uni, qu’elle ait été longuement confinée dans un usage principalement privé et vernaculaire, entre groupes de proximité, a pu faire croire à quelques observateurs extérieurs ou inattentifs à un émiettement de cet ensemble en plusieurs langages différents. Certains groupuscules, refusant le consensus de la majorité des linguistes sérieux, vont ainsi jusqu’à prétendre qu’il y aurait non pas une mais plusieurs « langues d’oc ».

- Outre le fait que cette conception linguistique s’oppose aux faits constatés et au consensus scientifique sur la question, elle ignore surtout la réalité culturelle des pays d’Oc. Celle-ci ne se réduit nullement à l’étude de différences phonologiques et lexicales entre parlers ruraux. Au contraire, cette merveilleuse diversité a toujours été utilisée pour développer une culture ouverte sur l’ensemble des pays d’Oc et sur le monde.


- En effet la langue d’Oc, riche de ses diversités locales sur le plan de la phonétique et du vocabulaire, s’est exprimée depuis un millénaire dans une ambiance d’unité qui s’est avérée d’emblée au Moyen Âge. A cette époque les Troubadours Limousins, Auvergnats, Gascons, Languedociens ou Provençaux participaient tous ensemble à l’élaboration d’une culture prestigieuse que l’on a pu qualifier de « printemps poétique de l’Europe ». Se déplaçant d’un bout à l’autre de l’aire géographique de la Langue d’Oc, ainsi que dans les Cours de Castille, d’Italie, ou d’Angleterre, voire du Portugal ou d’Allemagne, ces poètes et musiciens raffinés participaient à l’évidence sans aucun cloisonnement au même élan culturel. C’est dans le même esprit à partir du XIXe siècle que Frédéric Mistral et ses amis ont brillamment relancé ce jaillissement créateur en fondant le Félibrige : un grand mouvement de renaissance culturelle « Des Alpes aux Pyrénées » à résonnance internationale. La fondation de l’Institut d’Etudes Occitanes en 1945 par Ismaël Girard et ses amis n’est que le prolongement et l’amplification de cette même dynamique préfigurée dès 1926 par Joseph d’Arbaud et Ernest Feroul. Cette aventure culturelle, malgré l’hostilité et le mépris qu’elle a trop souvent rencontrés, a contribué indiscutablement à refaire de la langue d’Oc moderne une langue de civilisation et de culture à part entière, illustrée par plus de 1500 auteurs, qui, se basant sur la grande richesse de ses variétés locales, dans une perspective d’unicité de cet ensemble culturel, en ont fait un remarquable outil de pensée et d’écriture qui n’a plus rien à envier à aucune autre langue contemporaine sur le plan du potentiel de description et d’abstraction. Dans tous les autres domaines de création, musique, spectacle vivant, la langue et la culture d'Oc manifestent leur unité à travers un formidable dynamisme créatif fondé sur l'échange entre les différentes régions : les groupes musicaux gascons, par exemple, loin de se confiner en Béarn-Gascogne, se produisent en tous points du territoire, jusqu'aux Alpes et au-delà, tout comme les Occitans cisalpins ou niçards vont se faire entendre loin vers l'ouest par un auditoire enthousiaste que borne l'océan. Demander, comme le font certains, que les variantes de la langue d'oc soient reconnues comme autant de langues à part entière, c'est briser ce mouvement d'échanges multiples et appeler à un repli mortifère sur soi. Les variantes de la langue d'Oc ne seront pas mieux défendues si elles se recroquevillent sur elles-mêmes en revendiquant chacune pour soi le statut de langues : elles se scléroseront jusqu'au dessèchement. C'est au contraire en s'exprimant dans un cadre plus large qui leur servira de caisse de résonance qu'elles seront pleinement reconnues comme variantes. La situation de la langue d’Oc est difficile du fait de la politique active d’éradication dont elle fait l’objet depuis trop longtemps et du peu de soutien qu’elle reçoit des pouvoirs publics. Cette situation ne change rien à sa valeur d’outil de pensée et d’écriture. Son potentiel sur le plan de la culture est équivalent à celui de n’importe quelle langue disposant d’un appareil d’état pour la soutenir. Nous soussignés, acteurs culturels, écrivains et usagers de cette langue, affirmons publiquement notre attachement à cette notion absolument évidente : la langue d’oc est à la fois une et diverse. Notre culture fonctionne comme un vaste ensemble non hiérarchisé « des Alpes aux Pyrénées », « de la mer bleue à la mer verte » en cultivant sa merveilleuse diversité qui constitue une de ses originalités et ne s’oppose en rien à cette ambiance d’unité qui a toujours été la sienne et lui confère également son dynamisme.

Manifeste à l’initiative de la section de langue d’Oc du « PEN international », association mondiale des écrivains pour la liberté d’expression.

Pour une réforme de la PAC


50 ans de Politique Agricole Commune... Rassemblons-nous pour exiger une PAC basée sur la souveraineté alimentaire ! La PAC définie en 1962 était un projet politique ambitieux d’autosuffisance alimentaire et de solidarité financière. Elle avait pour objectif le développement de la production agricole afin de garantir la sécurité alimentaire de l’Europe, des prix raisonnables pour les consommateurs, la stabilité des marchés et d’assurer la parité de revenu des paysans. En 50 ans, la PAC a connu de nombreuses réorientations, avec pour objectif affiché d’avoir une agriculture compétitive, respectueuse de l'environnement et soucieuse des attentes du consommateur. Finalement, toutes les réformes mises en œuvre ont été construites pour rendre la PAC « OMC compatible » avec des conséquences désastreuses. En 50 ans, l’agriculture française a perdu l’essentiel de ses forces vives (6,2 Millions de personnes en 1955 – 1,1 million aujourd’hui) et de ses fermes, anéantissant la vie économique en milieu rural. La faim dans le monde et la malnutrition ne cessent de s'accroître alors même qu'à l'échelle mondiale, 30% de la production ne finit pas dans un estomac. Le revenu agricole reste bien inférieur au revenu moyen. Les prix à la production ont baissé pendant que les prix à la consommation ont augmenté. De plus, le revenu de nombreux paysans, ne couvrant pas les coûts de production, est dépendant des aides. Cependant, les aides directes sont de moins en moins légitimes car découplées de la production et définies sur des références historiques obsolètes (datant de 2000-2002). Ces aides peuvent ainsi constituer des rentes de situation. Quant aux consommateurs, ils sont doublement pénalisés puisqu’ils achètent des produits de plus en plus chers. Au prix d’achat, il faut rajouter le coût écologique, qu’ils payent en tant que contribuable ainsi que les subventions profitant surtout à l’agro-industrie. Sans compter les risques liés à l’utilisation de pesticides/engrais qui planent dangereusement sur la santé publique. Une PAC basée sur la souveraineté alimentaire est la seule alternative pour augmenter et maintenir des paysans nombreux dans les campagnes. Les paysans nombreux remettront en œuvre des techniques de production agro-écologiques, propices à recréer des équilibres naturels et le retour de la qualité. Les paysans sont aussi les meilleurs gardiens de la biodiversité et des paysages. Le développement des circuits courts doit permettre aux paysans de se donner des perspectives d’avenir et de s'affranchir d’un système qui n'a que peu de considération pour eux. Tout cela peut contribuer à vivifier les territoires ruraux, qui se retrouveraient revigorés par le développement d'un tissu économique, social et culturel. La Confédération Paysanne du Béarn et la confédération paysanne Haute Pyrénées invite les citoyens à rejoindre les paysans pour exiger, ensemble, une véritable politique agricole commune. Chacun est concerné par la mise en place d’une agriculture paysanne respectueuse des hommes, produisant une alimentation saine sans détruire les agricultures du monde, respectueuse de l'environnement, des paysages, et des territoires. Ensemble marchons à Bruxelles pour insuffler un nouveau souffle dans les campagnes! La Good Food March est une grande mobilisation européenne qui démarrera le 25 août à Munich et qui prendra fin le 19 septembre à Bruxelles. Cette mobilisation a pour objectif de porter à Bruxelles les revendications d'environ 80 organisations environnementalistes et agricoles concernant la réforme à venir de la PAC. La réforme de 2014 est cruciale pour l'avenir de l'agriculture paysanne en Europe. La caravane passe par le Béarn : Le dimanche 2 septembre (Ferme aux escargots, 1 chemin soubirou, 64350 Lannecaube) La Confédération Paysanne du Béarn et la Confédération Paysanne Hautes Pyrénées se mobilise. Programme : 11h30 : apéro « Jurançon ». 12h00 : pique-nique partagé. 14h00 : débat autour de la réforme de la PAC. Partenaires en Béarn: -Slow food Béarn -ATTAC -ABDEA


En savoir plus sur la réforme de la Pac